Alors que les besoins logiciels sont de plus en plus présents dans les entreprises, de nouvelles solutions plus simples et adaptables voient le jour dans les entreprises, le no code. Une pratique souvent pratiquée par les salariés eux-mêmes qui permet de les accompagner tous les jours dans leur travail en automatisant de nombreuses tâches récurrentes afin qu’ils puissent se concentrer sur des points plus importants de leur métier. Tout cela en développant des solutions à travers divers outils qui permettent de les aider au quotidien sans avoir besoin de compétences en programmation.
Un marché en pleine expansion
Le marché du no code et du low-code connait une forte croissance ces dernières années et les entreprises se tournent de plus en plus vers ces solutions qui apportent beaucoup de créativité dans l’entreprise en plus de booster sa productivité. Les applications sont désormais chères sur mesure grâce à des outils qui ne demandent pas de compétences techniques spécifiques, mais une simple formation qui permet à chacun de créer des solutions adaptées à son espace de travail. Le marché est aujourd’hui estimé à un peu moins de 30 milliards de dollars, et cette valeur sera amenée à doubler dans les 3 années à venir pour atteindre un peu moins de 60 milliards de dollars.
Le no code qu’est-ce que c’est ?
Le principe du no code est simple. Il s’agit de permettre à n’importe quel collaborateur sans aucune compétence technique spécifique de pouvoir développer une application de petite dimension qui lui permet de gagner du temps au quotidien. Ainsi, de nombreuses tâches récurrentes peuvent être automatisées afin de libérer du temps au collaborateur qui pourra à ce fait se concentrer sur des points plus importants de son poste.
L’intégration de cette pratique dans l’entreprise se marie parfaitement avec le shadow IT qui consiste à permettre et à encourager l’initiative chez les salariés qui souhaitent se doter de nouveaux outils pour leur permettre de travailler dans de meilleures conditions. Il faut cependant réaliser une campagne de sensibilisation afin de ne pas mettre en péril la sécurité des informations de l’entreprise, car le shadow IT peut créer de nombreuses brèches si les équipes ne sont pas sensibilisées aux bonnes pratiques.
Une solution qui trouve des limites
Bien que le no code permettra parfois de libérer près de 50% du temps de travail d’un salarié, son application n’en demeure pas moins restreinte à des tâches simples. Ce peut être une saisie automatique dans un tableau Excel, un outil d’export qui permet d’analyser les données au lieu de devoir le faire à la main ou toute autre tâche qui consomme du temps et qui apporte peu de valeur ajoutée. Le no code peut cependant rencontrer des problèmes de compatibilité et ne peut pas être déployé à grande envergure, car se produit alors de nombreuses contraintes que les employés ne sont plus en mesure de gérer seuls sans l’appui d’un professionnel. De plus, ces solutions ne sont souvent pas sécurisées, elles ne conviennent donc pas pour le transfert de données sensibles par exemple au risque de mettre en danger l’entreprise.